samedi 2 septembre 2017

Le dilemme du jour : la fantasy ou la fantasie ?

Êtes-vous de ceux qui mettent le terme fantasy en italique, ne sachant s'il a vraiment  été adopté dans notre langue ? Le prononcez-vous à l'anglaise, comme un homophone de fantaisie, ou bien l'écrivez-vous comme vous le prononcez à la française : fantasie ?

Ne serait son nom, ce genre des littératures de l'imaginaire se définit en revanche assez simplement comme le croisement du merveilleux et du fantastique. Ainsi, contrairement à ce dernier, le surnaturel et la magie y sont normalement acceptés, et l'univers dans lequel prend place le récit se distingue le plus souvent profondément du nôtre. Évidemment, des auteurs s'amusent à jouer avec les limites de cette définition, voire l'abattent complètement, et vous pouvez faire confiance au monde de l'édition pour créer autant de sous-genres que possible, tels la fantasy urbaine, la space fantasy, la dark fantasy, la science fantasy, et j'en passe.

Une scène de fantasy qui met normalement tout le monde d'accord.
(Team fight vs Baron © Ke Su, fantasyartdesign.com)

Laissons là ces considérations complexes pour présenter deux auteurs jamais encore reçus au festival, et qui creusent le sillon du genre...

Morgan of Glencoe en premier lieu nous vient de Brocéliande malgré son nom à consonance écossaise. Et puisque nous parlions de musique il y a peu, impossible de passer sous silence sa pratique de la harpe celtique. On pourra lire sur Internet que la fantasy qu'elle développe dans La dernière geste est emplie de mystères et de culture celtique. Une personne plus proche me souffle à l'oreille qu'elle y trouve une coloration steampunk ; coup de bol, la mention figure aussi au fronton de site de Morgan.
L’alliance du Royaume de France, de l’Empire du Japon et du Sultanat Ottoman se partage désormais l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Ces féroces aristocraties oppriment leurs peuples et écrasent dans le sang toute révolte, qu’elle soit humaine ou féerique.
En choisissant les dangers de la liberté plutôt que la soumission aux règles de sa caste, la princesse Nekohaima Yuri va se forger ses propres valeurs et bientôt, mettra en péril la plus grande puissance du monde.
Au cœur de cette métamorphose, une amitié très improbable…
Couverture du premier volume de la dernière geste, issue de ladernieregeste.com.

Antoine Papazian a 22 ans et entre en quatrième année à l'école d'orthophonie de Tours. Lorsqu'on lui demande de se présenter un peu, il répond qu'il est grand lecteur de fantastique et de fantasy, rôliste (et plus particulièrement MJ) de longue date, et a toujours voulu devenir écrivain.
En tant que MJ, j'ai commencé à écrire des scénarios de jeu de rôle en m'inspirant des précédentes parties, des livres que j'avais lus, des films que j'avais vus, des jeux vidéo auxquels j'avais joués...
Finalement, c'est au cours de l'été 2016 que se produit le déclic et qui va donner naissance à un premier volume, puis un deuxième tout récemment. L'Ouroboros, son œuvre, est de la fantasy pure et dure dans un univers plutôt médiéval-fantastique, très fortement inspiré des Royaumes Oubliés d'Ed Greenwood et de [ses] parties de jeux de rôle. L'intrigue gravite autour des thèmes de la foi, de la folie, du racisme, de la manipulation.

En des temps anciens, des temps de métal et de magie, de dieux et de
guerres... Une Nouvelle Ère. La Nation est une jeune civilisation, bâtie
par la race des humains à l'image de celle qu'ils ont dû abandonner voilà bientôt deux cents ans ; l'Unification est la branche militaire qui lutte pour y maintenir la paix et en assurer la pérennité, sous l'égide du Panthéon des Cinq.
Aujourd'hui, les grands conflits ont pris fin, et la Nation commence à
trouver son équilibre. Mais les ombres subsistent... La découverte fortuite d'une nouvelle menace, jusqu'alors inconnue, va entraîner une poignée de personnes aux caractères plutôt disparates dans l'engrenage infernal qui les mènera sur les terres et sur les mers, bien au-delà des combats qu'ils ont déjà menés.
L'Ouroboros attend au bout du chemin.