dimanche 29 octobre 2017

Un rapide bilan

Vous vous êtes rendus compte, je suis sûr, du côté schizophrénique de ce blog. Il y a ces billets vifs et enjoués, plantés de points d'exclamation, et surtout parsemés de GIF animés. Et il y a ces longues digressions, ces phrases interminables, ces compilations d'images pourvues de légendes utiles, bref ; la liste des articles dans laquelle celui-ci s'inscrit.

L'amateur de GIF animés parmi nous a écrit il y a peu des remerciements auxquels je souscris ; l'auteur des logorrhées inutiles va s'épancher quant à lui aujourd'hui sur un sommaire bilan de l'événement.

Faire un festival, c'est compliqué ?

Le festival Scorfel soufflait donc sa cinquième bougie cette année. Il est le produit d'une poignée de passionnés, tant par les pratiques ludiques que par la lecture ou le cinéma fantastiques. À Lannion, deux associations permettent à ces hurluberlus de se reconnaître ; Parties Civiles, et Pérégrine.

Né dans la salle de quartier de Saint-Élivet, l'événement occupe la salle des Ursulines depuis 2014. Et chaque année se pose davantage la difficile question de placer tout le monde entre ces quatre murs. D'où l'utilisation de l'ancienne bibliothèque depuis l'an dernier, et les actions menées avec la médiathèque cette fois-ci.

Le festival est depuis ses origines l'occasion de rencontrer facilement une poignée de créateurs et d'auteurs, de découvrir de petites maisons d'éditions indépendantes, de s'initier à toutes sortes de jeux, et la possibilité de passer une nuit attablé en société pour de longues parties. Sont arrivés ensuite les contes, les joutes à l'épée factice ou laser, les vastes tables de figurines, les expositions ... Mais à chaque fois la proximité et la convivialité ont été le mot d'ordre, avec en particulier l'immuable repas collégial du samedi soir.

Avant, Après... Finalement, ça a l'air simple un festival.

L'édition 2017

Après une petite déception en 2015, le festival a connu une importante progression dans sa fréquentation en 2016, et davantage encore cette année.
Le festival en chiffres

2000 (et plus): le nombre de visiteurs !
58 morts chez les joueurs de Sombre.
45% de plus sur la vente de livres par rapport à 2016.
38 litres de notre recette inimitable chocolat chaud.
30% d'entrées en plus pour la nuit ludique.
9 parties de B.R.A.I.N.
8 gobelets restants le dimanche soir.
0 tables de reste une fois la salle installée.

Comme nouveautés en 2017, pas moins de deux Escape Games et une mini Murder Party proposées en continu, une magnifique exposition des œuvres originales de Anaïs Goldemberg des éditions du Lumignon, une collaboration fructueuse avec la médiathèque pour accueillir Serge Le Tendre et Jérôme Lereculey, et permettre à plusieurs classes de les rencontrer.

Nous ne nous étendrons pas davantage sur la liste des invités ou sur le programme de l'événement, disponibles par ailleurs. Et nous avons déjà remercié individuellement ou collectivement tant les intervenants et les bénévoles que le public. En revanche, nous ne sommes pas peu fiers de constater une bonne progression des inscriptions pour la nuit ludique et un très fort taux de remplissage des places pour le repas. La vente de livres gérée par nous en collaboration avec la librairie Gwalarn a aussi connu une impressionnante augmentation. Au total, ce sont plus de 2000 personnes qui ont franchi nos portes ce week-end.

Un moment relativement calme aux Ursulines ce week-end.

Et après ?

Et bien après, c'est maintenant. Au-delà des remerciements, c'est aussi le moment de la clôture de l'exercice, de la distribution des lots de tombola pour lesquels les heureux gagnants n'étaient pas présents au tirage... Et celui des dernières vérifications, du ramassage des objets perdus.

Les traces du festival.
Ainsi pouvons-nous observer sur cette photo le très petit nombre de gobelets restés dans nos mains, la carte de consommations d'un certain Serge Le Tendre, une carte de jeu, un papillon ou encore une petite fleur provenant de l'espace de la Ludothèque.

Mais j'attire plus particulièrement votre attention sur la clef retrouvée par terre le lundi matin, le livre dédicacé par Evelyne Brisou-Pellen à l'attention de Yves-Marie, qui a bien connu les affres du bibliothécaire, et cette nappe grise qu'un intervenant a du omettre d'emporter. Nous tenons ces objets à la disposition de leur propriétaire.

Mais, encore après ?

Après le temps du bilan qui va nous occuper encore un certain temps vient d'habitude la trêve hivernale avant de convoquer l'assemblée générale de l'association pour relancer la machine. Cette année toutefois, les organisateurs vont tâcher de se rendre un peu plus disponibles pour discuter avec les bénévoles qui nous ont accompagné ces derniers temps, et pour répondre à tous ceux qui souhaiteraient rejoindre le cœur de l'organisation.

En effet, et nous le répétons régulièrement depuis quelques temps, un certain nombre des organisateurs actuels souhaite maintenant prendre un peu de recul ou passer à autre chose. Parce que nous souhaitons malgré tout que le festival puisse se perpétuer (n'avons nous pas créé une association pour cela ?) il est bien sûr hors de question d'abandonner les nouveaux venus sans aucune information. Mais pour que la prochaine édition soit un nouveau très beau succès, annoncez-nous votre désir de participer le plus rapidement possible !

Et pour commencer, rendez-vous est donné à tous les bénévoles pour une soirée d'auto-satisfaction et de remerciements appuyés. Les détails suivront dans quelques jours.